Arrivé-e-s à Irkustk, à 70 km des rives du lac Baikal, vers 21h le vendredi 22. On y a passé 2 nuits et on s'y est surtout reposé.
On a trouvé la ville plus charmante que St Petersbourg car il y a de vieilles jolies maisons en bois avec petits jardins et potagers ou encore une atmosphère mélancolique, notamment du fait du fog, des immeubles décrépis, etc. On a testé la conduite des chauffeurs de minibus (transports en commun de la ville, avec les trolleys et les tram) : ça fait peur et ça donne même un peu envie de vomir ! On vous conseille d'aller voir sur le site photo de Maxou la photo de la rue piétonne commerçante de la ville avec personne, ça donne une bonne idée de l'ambiance. Notre auberge était chouette, on a passé une très bonne soirée avec un couple de hongrois-e-s (la nana , comédienne, était fière de nous dire qu'elle avait joué une scène dans "le fils de saul") et un autre de russes.

Le dimanche 24, on a rejoint Bolshiye Koty dans l'après-midi. C'est un petit village sur les rives du lac Baikal, accessible en marchant 20km à pied ou en prenant un bateau : on vous laisse deviner l'option que l'on a choisie. "Village" est un grand mot, il s'agit juste d'une cinquantaine de datchas (maisons russes traditionnelles en bois), de trois boutiques faisant office de supérettes (où la bouteille de vodka est à 4-5 euros) et sans organisation apparente. Le fog créait une belle ambiance, il n'y avait pas de différence entre le lac et le ciel, on avait l'impression d'y isolé du reste du monde ! On logeait dans une auberge de plusieurs petits chalets, à l'ombre des arbres et avec vue sur le lac, chambres individuelles et douche / cuisine partagées. On y a rencontré un couple de parisien-ne-s très sympa (du 18ème, je vous rassure - le mec avait même travaillé chez Artelia, dans les mêmes locaux que Maxou !) qui nous a fait don de raquettes et de volants achetés à Pékin et un coréen de 77 ans qui voyage dans le monde depuis 10 ans (drôle de personnage avec cane et chaussures deux fois trop grandes). On mangeait 100 % local avec les légumes récoltés sur demande par la babouchka du village. On y était bien, à nous reposer, nous baigner dans le Baikal, nous balader (voire même randonner !), cuisiner, discuter avec les gens, etc.